Les aventuriers viennent d’arriver sur le barrage. A cause du mauvais temps, la visibilité est mauvaise, mais ils devinent les formes de grands humanoïdes martelant la maçonnerie du bâtiment. Tyam s’approche en lévitant, espérant les surprendre silencieusement. Il s’agit bien d’un groupe d’ogres, occupés à fragiliser la construction à coups de marteau et de pioche. Tyam se laisse tomber de tout son poids sur le chef du groupe, qui se repose assis sur le garde-fou ; il espère le précipiter dans l’eau, mais a mal estimé sa force. L’ogre résiste. Le combat s’engage.
Tout mouvement est dangereux. Le sol est glissant, et le muret de protection est quasiment détruit sur toute la longueur du barrage. Le moindre faux pas, et c’est la glissade, avec le risque de faire une chute de plusieurs dizaines de mètres. Plusieurs ogres, imprudents et sans doute fatigués par leur travail, en font les frais. Une fois leur chef éliminé, ils n’offrent guère plus de résistance… Le chemin est libre.
Au milieu du barrage, se dresse une vigie de pierre, dont les portes ont été défoncées puis réparées et barricadées. De larges ouvertures situées à un peu plus de trois mètres de haut, sans doute des fenêtres ou des aérations, permettent à Tyam de jeter un œil à l’intérieur. A part une odeur de sueur et de décomposition, il ne découvre rien dans ces pièces envahies par la végétation.
Prudemment, il rentre, suivi de ses compagnons. A peine ont-ils refermé la porte derrière eux qu’une demi-douzaine de trolls, cachés dans la végétation accrochée aux plafonds, se laisse tomber sur eux. D’abord surpris, ils réagissent avec vigueur pour repousser l’assaut inattendu et petit à petit éliminer les trolls.
Après avoir fait le tour de la vigie pour s’assurer qu’il n’y subsistait aucun danger, ils se tournent vers l’unique escalier descendant vers l’intérieur du barrage, espérant trouver là-dessous le mécanisme permettant d’ouvrir les vannes pour réguler le flot de la rivière. C’est un long escalier en colimaçon, plongé dans le noir, dont les marches de pierres sont rendues glissantes par l’épaisse couche de mousse qui les recouvrent. Au sommet de l’escalier, un panneau indique :
DESOU VI PAPA GRAZUUL LE MOUYER ! SALUTER TOUS PAPA GRAZUUL LE MOUYER !
Après une descente prudente et fatigante, les aventuriers arrivent à une double porte ; derrière se trouve une grande pièce, au milieu de laquelle un grand bassin est creusé. Bien que l’eau qui y stagne semble claire, ses bords sont recouverts de mousse et de champignons.
Alors qu'ils observent la salle, un troll aquatique de belle taille jaillit du bassin, une fourche à la main, et se jette sur eux en hurlant.
Quelques secondes d’un combat court et violent plus tard, il gît sur le bord du bassin, coupé en petits morceaux auxquels les aventuriers s’affairent à mettre le feu.
Dans la pièce voisine, ils trouvent une réplique miniature du barrage. Il semble qu’elle puisse servir de console de commande pour les vannes. Quant à la source d’énergie permettant de déplacer les vannes en question (des blocs de pierre de plusieurs tonnes chacun), ils la trouvent en suivant les fils de cuivre qui courent sur les murs et le plafond, dans une pièce située tout au sud du complexe.
Deux alcôves fermées par des herses de fer, au sol desquels ont été dessinés des cercles de runes. Au milieu d’un des cercles, un tas de cendre. Au milieu de l’autre, le corps inerte de ce qu’Alexio identifie comme un diable mort. Pas tout à fait mort, en fait, puisque lorsque les aventuriers s’approchent de lui, il se présente – Avaxial – puis les supplie de le libérer, ce qu’ils refusent catégoriquement, même quand il propose de monnayer sa liberté contre des explications sur le fonctionnement du « moteur » permettant d’actionner les vannes.
Du reste un premier essai pour ouvrir les vannes se solde par la mort du diable, transformé en un petit tas de cendres lorsque Bjorn abaisse la commande du modèle réduit. Sans explications, il leur faudra quelques heures de réflexion pour comprendre le fonctionnement de l’installation : lorsque l’on actionne les commandes, s’il y a des créatures vivantes placées dans chacun des cercles de runes, le barrage leur soutire de l’énergie vitale pour ouvrir les vannes. Après une courte discussion, vu l’urgence de la situation, Bjorn et Alexio se portent volontaires pour servir de batteries…
Ils s’en sortiront fort fatigués ; leurs compagnons devront les aider à remonter les escaliers. Sur le chemin du retour vers Fort Rannick, ils échafaudent des projets quand à l’utilisation future du barrage : une prison où les condamnés à mort pourront purger leur peine en donnant leur énergie pour activer le barrage. Mais ceci est une autre histoire…
Tout mouvement est dangereux. Le sol est glissant, et le muret de protection est quasiment détruit sur toute la longueur du barrage. Le moindre faux pas, et c’est la glissade, avec le risque de faire une chute de plusieurs dizaines de mètres. Plusieurs ogres, imprudents et sans doute fatigués par leur travail, en font les frais. Une fois leur chef éliminé, ils n’offrent guère plus de résistance… Le chemin est libre.
Au milieu du barrage, se dresse une vigie de pierre, dont les portes ont été défoncées puis réparées et barricadées. De larges ouvertures situées à un peu plus de trois mètres de haut, sans doute des fenêtres ou des aérations, permettent à Tyam de jeter un œil à l’intérieur. A part une odeur de sueur et de décomposition, il ne découvre rien dans ces pièces envahies par la végétation.
Prudemment, il rentre, suivi de ses compagnons. A peine ont-ils refermé la porte derrière eux qu’une demi-douzaine de trolls, cachés dans la végétation accrochée aux plafonds, se laisse tomber sur eux. D’abord surpris, ils réagissent avec vigueur pour repousser l’assaut inattendu et petit à petit éliminer les trolls.
Après avoir fait le tour de la vigie pour s’assurer qu’il n’y subsistait aucun danger, ils se tournent vers l’unique escalier descendant vers l’intérieur du barrage, espérant trouver là-dessous le mécanisme permettant d’ouvrir les vannes pour réguler le flot de la rivière. C’est un long escalier en colimaçon, plongé dans le noir, dont les marches de pierres sont rendues glissantes par l’épaisse couche de mousse qui les recouvrent. Au sommet de l’escalier, un panneau indique :
DESOU VI PAPA GRAZUUL LE MOUYER ! SALUTER TOUS PAPA GRAZUUL LE MOUYER !
Après une descente prudente et fatigante, les aventuriers arrivent à une double porte ; derrière se trouve une grande pièce, au milieu de laquelle un grand bassin est creusé. Bien que l’eau qui y stagne semble claire, ses bords sont recouverts de mousse et de champignons.
Alors qu'ils observent la salle, un troll aquatique de belle taille jaillit du bassin, une fourche à la main, et se jette sur eux en hurlant.
Quelques secondes d’un combat court et violent plus tard, il gît sur le bord du bassin, coupé en petits morceaux auxquels les aventuriers s’affairent à mettre le feu.
Dans la pièce voisine, ils trouvent une réplique miniature du barrage. Il semble qu’elle puisse servir de console de commande pour les vannes. Quant à la source d’énergie permettant de déplacer les vannes en question (des blocs de pierre de plusieurs tonnes chacun), ils la trouvent en suivant les fils de cuivre qui courent sur les murs et le plafond, dans une pièce située tout au sud du complexe.
Deux alcôves fermées par des herses de fer, au sol desquels ont été dessinés des cercles de runes. Au milieu d’un des cercles, un tas de cendre. Au milieu de l’autre, le corps inerte de ce qu’Alexio identifie comme un diable mort. Pas tout à fait mort, en fait, puisque lorsque les aventuriers s’approchent de lui, il se présente – Avaxial – puis les supplie de le libérer, ce qu’ils refusent catégoriquement, même quand il propose de monnayer sa liberté contre des explications sur le fonctionnement du « moteur » permettant d’actionner les vannes.
Du reste un premier essai pour ouvrir les vannes se solde par la mort du diable, transformé en un petit tas de cendres lorsque Bjorn abaisse la commande du modèle réduit. Sans explications, il leur faudra quelques heures de réflexion pour comprendre le fonctionnement de l’installation : lorsque l’on actionne les commandes, s’il y a des créatures vivantes placées dans chacun des cercles de runes, le barrage leur soutire de l’énergie vitale pour ouvrir les vannes. Après une courte discussion, vu l’urgence de la situation, Bjorn et Alexio se portent volontaires pour servir de batteries…
Ils s’en sortiront fort fatigués ; leurs compagnons devront les aider à remonter les escaliers. Sur le chemin du retour vers Fort Rannick, ils échafaudent des projets quand à l’utilisation future du barrage : une prison où les condamnés à mort pourront purger leur peine en donnant leur énergie pour activer le barrage. Mais ceci est une autre histoire…
En fait , ce sont Alexio et Bjorn qui se sont placés dans les cercles, moi j'ai juste actionné joyeusement le mécanisme qui risquait de les tuer :D
RépondreSupprimerVoilà, c'est corrigé !
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