Attention, risque de spoiler


Attention, risque de spoiler

Si vous comptez jouer les campagnes l'éveil du seigneur des runes [ESR], la malédiction du trône écarlate [MTE], le retour des ténèbres [RDT], Kingmaker [KMK] ou la couronne de charogne [CCH], je vous déconseille la lecture de ce blog. En effet, il contient principalement des comptes rendus de parties jouées dans le cadre de ces campagnes, et vous vous gâcheriez la surprise en le parcourant.

Dans l'éveil du seigneur des runes, que j'anime, je raconte les aventures d'un jeune groupe d'Eclaireurs mandatés par la cellule de Magnimar pour s'installer dans la petite ville de Pointesable et mettre à jour les secrets liés à cet endroit.

Dans la malédiction du trône écarlate, que j'anime également, je raconte les exploits d'un groupe de citoyens de Korvosa devenus les héros de la ville un peu par hasard suite aux événements qui agitèrent celle-ci après la mort du roi.

Dans le retour des ténèbres, que j'anime aussi, je raconte les péripéties de quelques aventuriers qui se sont rencontrés à Port-Enigme à l'occasion d'un tournoi de jeu de hasard.

Dans Kingmaker, que j'anime tout autant, je raconte les découvertes d'un groupe d'explorateurs envoyés par le Brévoy pour pacifier la Ceinture Verte dans le but d'y fonder une nation stable.

Dans la couronne de charogne, où je suis joueur, je raconte les aventures d'un petit groupe d'amis réunis par le décès d'un proche, le Professeur Lorrimar, sous forme d'un carnet de route tenu par Stephan Markov, mon personnage, jeune prêtre de Pharasma.

Bonne lecture !

11 juil. 2013

Les carnets de route de Stephan Markov - extrait 16 [CCH]

Nous sommes partis ce matin, comme prévu, à la chasse au loup-garou. Celle-ci avait été préparée par Delgros, qui est je crois le maître chasseur de la loge. Je pense que c’est le seigneur Ariesir qui avait demandé qu’elle soit organisée. En tout cas, il était présent avec tous ses gens pour y assister.

Nous avons tout d’abord rencontré la route de quelques sangliers. De belle taille, les sangliers, cela dit… Ce premier affrontement nous a permis de juger de la valeur d’Ariesir et de ses hommes. Je doute fort qu’ils soient d’une quelconque aide en cas d’attaque de loup garou. La plupart ont détalé ou se sont blessés avec leurs propres armes…

Je pense que Delgros l’a compris aussi bien que moi. Quand, un peu plus tard, nous sommes tombés sur les traces d’un gros loup, il a argué la piste nous éloignerait trop de ses terrains de chasse habituels et de la zone de sécurité relative autour de la Loge. Il a refusé de suivre la piste et a suggéré que tout le monde le suive pour être à Ascanor avant la nuit… Bien sûr, impossible de convaincre cette tête de mule d’Ariesir. Delgros est reparti seul. Pas question pour nous de laisser ces pauvres serviteurs accompagner leurs maître vers une mort certaine sans avoir tenté de les protéger.

Deux heures avant que la nuit ne tombe, les hommes d’Ariesir ont monté le camp selon ses instructions. Un faux camp bien en vue, et des postes d’observations discrets tout autour. Quand les loups-garous sont arrivés, à la nuit tombée, tout cela n’a servi rien… Les hommes cachés par Ariesir ont été les premiers massacrés. Les lycants avaient sans doute senti leur présence. Leur chef, passablement énervé, nous a tenu un discours auquel je n’ai pas tout compris avant de se lancer à l’attaque. Je pense que les différents clans de loups-garous de la forêt ont des relations tendues pour l’instant et qu’il nous a pris pour des émissaires d’une autre faction, qui seraient parjures à un serment que je ne connais pas.

Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas pu éviter le combat. Au final, nous n’avons pu sauver que deux des serviteurs du seigneur Ariesir. Lui-même a du mouiller ses pantes mais se porte bien. Après avoir mis hors d’état de nuire deux des loups-garous – dont leur chef – nous avons décidé de nous replier. Nous étions tous blessés et des hurlements enragés nous parvenaient de tous côtés. Si nous restions quelques minutes de plus, c’est toute la meute qu’il nous faudrait combattre.

Au terme de plusieurs heures de fuite éperdue dans la forêt en pleine nuit, nous sommes parvenus à les semer. En fait, je pense qu’ils ont abandonné la poursuite quand ils ont vu que nous quittions leur territoire. Heureusement qu’Enya et Nicolaï avaient balisé notre chemin, sans quoi nous nous serions égarés à coup sûr.

L’aube ne devait pas être loin de se lever quand nous sommes arrivés aux portes de la loge. Malgré la fatigue accumulée, je n’arrive pas à dormir… Au moins mon journal est-il à jour. Demain (ou plutôt tout à l’heure), il faudra faire un tour à la bibliothèque pour…

[La phrase se termine en un gros pâté d'encre, comme si le rédacteur s'était endormi sur son ouvrage.] 

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