Nous avons pris le temps de nettoyer Feldgrau des quelques morts-vivants qui y trainaient encore. Je n’irais pas jusqu’à dire que la ville est entièrement saine et sans danger maintenant, mais c’est mieux qu’à notre arrivée.
Nous avons finalement trouvé le cœur du chef de meute, sur un autel, dans une des maisons de la ville. Il était défendu, mais nous n’avons eu aucun mal à nous défaire des morts vivants qui le gardaient. Gregori s’est même fendu de quelques pirouettes qu’Yvan n’auraient pas reniées, durant le combat. Mon petit frère. Je me demande ce qu’il est devenu… Bref. Gregori a pris le cœur pour le rapporter aux loups-garous.
J’ai pris le temps, avec l’assistance de Gregori et Gunther, de donner le repos à un fantôme. L’expérience, bien que traumatisante, nous a permis d’en apprendre beaucoup sur ce qui s’est passé en ville. Le fantôme était celui de l’aubergiste. Un bon commençant, qui à l’époque où la ville était le carrefour de plusieurs armées se faisant la guerre, fournissait des vivres à tous ceux qui voulaient bien payer. Il se sentait coupable d’avoir nourri l’armée responsable de massacre des habitants de la ville. Après avoir perpétré leur crime, ils ont laissé le pauvre homme en vie, en remerciement de ses bons services. Fou de chagrin et de culpabilité, il s’est pendu peu de temps après, et revit depuis chaque nuit son calvaire, ectoplasme rejouant la scène macabre de la préparation de sa mort sans répit.
En discutant avec le fantôme, nous avons appris qui était le Nécromancien vaincu la veille. Par un procédé que j’ignore, il a réussi à appeler l’âme de notre ennemi, et une scène fantomatique, une sorte de théâtre d’ombres, a commencé à se jouer sous nos yeux…
Un jeune garçon de la région, un mendiant sans famille, aux yeux si clairs qu’ils en étaient inquiétants. Réputé maudit, il fut chassé du village à coup de cailloux… Il semble qu’au cours de ses voyages il ait rencontré Adivion Adrissant, et que ce dernier l’ait pris sous son aile… Quand on voit ce que le gosse est devenu, ce n’était pas pour un mieux. Il prend de l’assurance, se forme à la nécromancie. Revient à Feldgrau à la tête d’une petite armée, rase la ville puis relève les morts à son propre compte quelques années plus tard. Avant de tomber sur nous.
Nous apprenons grâce à ce macabre spectacle, que le nécromancien a envoyé ses troupes à Percelande, une petite ville côtière au Sud d’ici. Voilà notre future destination.
Le fantôme de l’aubergiste règle ses comptes avec celui du nécromancien, et trouve enfin le repos. Nous n’avons plus rien à faire ici.
Nous arrivons enfin à Percelande. La petite ville n’a pas bonne réputation ; on dit même que l’ancienne église est maudite et que la foi des habitants y est vacillante, malgré la construction d’un nouveau bâtiment de culte. Notre voyage a été des plus désagréables. Les routes sont on ne peut plus boueuses. On dirait qu’il pleut encore plus dans cette région que dans le reste du pays. Je ne pensais pas que ce fut possible… Gregori devrait nous rejoindre bientôt. Nous avons faire route droit vers le Sud après avoir quitté Feldgrau, tandis qu’il retournait, au galop, vers les bois frémissants pour y honorer les promesses faites aux loups-garous.
Nous avons finalement trouvé le cœur du chef de meute, sur un autel, dans une des maisons de la ville. Il était défendu, mais nous n’avons eu aucun mal à nous défaire des morts vivants qui le gardaient. Gregori s’est même fendu de quelques pirouettes qu’Yvan n’auraient pas reniées, durant le combat. Mon petit frère. Je me demande ce qu’il est devenu… Bref. Gregori a pris le cœur pour le rapporter aux loups-garous.
J’ai pris le temps, avec l’assistance de Gregori et Gunther, de donner le repos à un fantôme. L’expérience, bien que traumatisante, nous a permis d’en apprendre beaucoup sur ce qui s’est passé en ville. Le fantôme était celui de l’aubergiste. Un bon commençant, qui à l’époque où la ville était le carrefour de plusieurs armées se faisant la guerre, fournissait des vivres à tous ceux qui voulaient bien payer. Il se sentait coupable d’avoir nourri l’armée responsable de massacre des habitants de la ville. Après avoir perpétré leur crime, ils ont laissé le pauvre homme en vie, en remerciement de ses bons services. Fou de chagrin et de culpabilité, il s’est pendu peu de temps après, et revit depuis chaque nuit son calvaire, ectoplasme rejouant la scène macabre de la préparation de sa mort sans répit.
En discutant avec le fantôme, nous avons appris qui était le Nécromancien vaincu la veille. Par un procédé que j’ignore, il a réussi à appeler l’âme de notre ennemi, et une scène fantomatique, une sorte de théâtre d’ombres, a commencé à se jouer sous nos yeux…
Un jeune garçon de la région, un mendiant sans famille, aux yeux si clairs qu’ils en étaient inquiétants. Réputé maudit, il fut chassé du village à coup de cailloux… Il semble qu’au cours de ses voyages il ait rencontré Adivion Adrissant, et que ce dernier l’ait pris sous son aile… Quand on voit ce que le gosse est devenu, ce n’était pas pour un mieux. Il prend de l’assurance, se forme à la nécromancie. Revient à Feldgrau à la tête d’une petite armée, rase la ville puis relève les morts à son propre compte quelques années plus tard. Avant de tomber sur nous.
Nous apprenons grâce à ce macabre spectacle, que le nécromancien a envoyé ses troupes à Percelande, une petite ville côtière au Sud d’ici. Voilà notre future destination.
Le fantôme de l’aubergiste règle ses comptes avec celui du nécromancien, et trouve enfin le repos. Nous n’avons plus rien à faire ici.
Nous arrivons enfin à Percelande. La petite ville n’a pas bonne réputation ; on dit même que l’ancienne église est maudite et que la foi des habitants y est vacillante, malgré la construction d’un nouveau bâtiment de culte. Notre voyage a été des plus désagréables. Les routes sont on ne peut plus boueuses. On dirait qu’il pleut encore plus dans cette région que dans le reste du pays. Je ne pensais pas que ce fut possible… Gregori devrait nous rejoindre bientôt. Nous avons faire route droit vers le Sud après avoir quitté Feldgrau, tandis qu’il retournait, au galop, vers les bois frémissants pour y honorer les promesses faites aux loups-garous.
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