En suivant les indications de Tiressia, les aventuriers décident de faire route vers le Sud de la forêt, vers l’ancien fort qu’elle leur a décrit. Selon les dires de la dryade, il est à nouveau habité depuis peu, mais elle ne sait pas par qui exactement.
Après deux journées de voyage en forêt, ils arrivent au pied des vieilles murailles de ce que Nathanaël identifie immédiatement comme un ancien avant-poste elfique. A l’époque où il a été construit, la forêt n’avait sans doute pas encore poussé ici. Des cinq hautes tours que comprenaient la construction, deux se sont écroulées ; les murs ont remarquablement bien survécu aux assauts du temps, même s’il est par endroit difficile de les distinguer tant ils sont recouverts de végétation.
La porte d’enceinte est grande ouverte. Yann s’approche, pour entrer dans la cour, mais la herse s’abaisse au moment où il franchit le seuil. Dans un réflexe fulgurant, il se jette en arrière ; la herse lui érafle douloureusement l’épaule, mais il a évité le pire… Tout cela ressemble furieusement à un piège. Toutefois, malgré le bruit qu’a fait la herse en tombant, aucun signe de vie ne se manifeste aux environs.
Un rapide tour des murailles révèle un éboulement du côté sud, qu’il serait possible d’exploiter pour entrer dans la cour du fort, moyennant un peu d’escalade. Le groupe sort cordes et grappins et après quelques minutes d’efforts, ça y est… Boris pousse l’escalade jusqu’au chemin de ronde, pour avoir une meilleur vue sur la cour et la tour centrale, tandis que ses compagnons commencent à explorer la cour envahie par les buissons et les arbres.
La première tour qu’ils explorent semble habitée. Un mobilier de mauvaise qualité a été installé récemment entre les murs en ruine. Le tout appartient à une créature de petite taille. Le seul élément de décoration marquant est la collection de scalps accrochée aux murs. Mais ils n’ont guère le temps de la contempler ; Nathanaël, qui se tenait dans l’embrasure de la porte, sent une lame s’enfoncer dans son dos.
Serrant les dents pour ne pas crier, il se retourne juste assez vite pour apercevoir une petite créature à la peau grise s’évanouir dans les hautes herbes. Commence alors un des combats les plus frustrants que les aventuriers aient vécu, un véritable jeu du chat et de la souris… Leur adversaire bouge sans cesse, et sa petite taille combinée à la densité de la végétation le rend difficile à suivre, d’autant qu’il semble pouvoir se rendre invisible à volonté, ne réapparaissant un bref instant qu’à chaque fois qu’il frappe. Pire, la plupart des armes ne semblent pas le blesser.
Voyant les difficultés de ses compagnons à entamer leur ennemi, Tabéa, tout en chantant, lance un enchantement sur leurs armes ; elle est quasiment certaine que leur adversaire est une faerie, et qu’il faut du fer froid pour en venir à bout.
Son intuition est juste… Maintenant qu’ils ont compris la manière de combattre de la petite créature et qu’ils ont les armes adéquates, les aventuriers peuvent renverser le cours du combat. Quelques secondes plus tard, leur adversaire gît au sol. Mais par tous les dieux, il a été coriace ! Maintenant qu’il ne bouge plus, Tabéa et Nathanaël parviennent à l’identifier : c’est un vifelin, un assassin unseelie réputé pour collectionner une partie du corps de ses victimes. Reste à savoir s’il était seul à habiter dans ces ruines…
La seconde tour qu’ils explorent est presque totalement écroulée ; mais dans l’amoncellement de gravats, ils trouvent un objet brillant, sans doute une statuette en argent. Il faudrait sans doute quelques heures de travail pour la dégager, aussi décident-ils de remettre cela à plus tard, quand ils seront certains que plus aucun danger ne rôde dans les environs.
La troisième tour est fermée par une porte, de facture plus récente que le reste du fort. Tandis qu’ils se demandent s’ils doivent frapper à la porte avant d’entrer, les aventuriers sont attaqués par les lianes accrochées aux murs. En fait, c’est toute la végétation de l’endroit qui semble s’en prendre à eux : les herbes et les arbustes s’étendent et s’enroulent autours de leurs jambes pour les immobiliser, tandis que la liane géante claque dans l’air de manière menaçante…
Nathanaël opte pour une solution radicale : le feu ! Les hautes herbes commencent à brûler autour de lui, mais il prend garde de maîtriser l’incendie pour ne pas blesser ses amis. Boris et Tabea essaient d’échapper aux plantes, et se réfugient dans la zone brûlée, tandis qu’Agna et Yann s’avancent tant bien que mal à portée de la liane, qu’ils frappent à toute force. Cette dernière rend les coups, et parvient même à entraver la naine et à la soulever du sol… Mais un sort de Nathanaël met la liane hors de combat, sauvant Agna de l’étouffement. Avec la mort de la liane, toutes les plantes semblent également renoncer à s’en prendre aux aventuriers. La voie vers la tour est libre.
Ici aussi, le rez-de-chaussée a été aménagé. Avec pas mal de goût d’ailleurs. Dommage pour la pierre nue des murs et les restes d’escaliers pendant le long de ceux-ci… Il y a même dans un coin de la pièce un grand coffre qui doit surement renfermer quelque trésor. Mais alors que Nathanaël s’en approche, une créature humanoïde tombe du plafond face à lui et le frappe de ses longues griffes suintantes…
C’est un traqueur sinistre. Un autre unseelie, apparentés aux druides elfes qui modelaient jadis la forêt selon leurs désirs. En l’occurrence, guère plus qu’une bête sauvage… Le combat commence, rendu difficile par l’étroitesse des lieux. Agna et Yann tentent de s’interposer entre le traqueur et leurs compagnons, pour les protéger de ses attaques. Le venin qui suinte de ses griffes rend ses blessures extrêmement douloureuses, comme l’oracle d’Iomédae peut le constater.
Cela dit, leur adversaire est plus facile à atteindre que le vifelin, et se retrouve rapidement en mauvaise posture. Il tente de fuir en escaladant les murs de la tour, mais une flèche habilement tirée le coupe dans son élan ; il s’effondre au sol.
Après avoir vidé son coffre, les aventuriers se demandent combien d’unseelies peuvent encore se cacher dans le fort. Il reste une tour en ruine à explorer et le bâtiment central… Boris veut terminer l’exploration, mais Tabéa fait le point sur leurs blessures et suggère qu’ils feraient mieux de prendre un peu de repos –hors du fort – avant de continuer leur tâche.
Malheureusement, Agna leur signale que la zone alentours est sans doute le terrain de chasse d’un tertre errant, et que leur repos risque fort d’être interrompu. Ils décident donc de faire marche forcée jusqu’au lendemain matin, pour éviter une mauvaise rencontre. Il remontent finalement jusqu’à l’arbre de Tiressia, qui les aide à se soigner en écoutant leur histoire. La présence d’un repaire d’unseelies dans la forêt ne lui dit rien qui vaille…
Après deux journées de voyage en forêt, ils arrivent au pied des vieilles murailles de ce que Nathanaël identifie immédiatement comme un ancien avant-poste elfique. A l’époque où il a été construit, la forêt n’avait sans doute pas encore poussé ici. Des cinq hautes tours que comprenaient la construction, deux se sont écroulées ; les murs ont remarquablement bien survécu aux assauts du temps, même s’il est par endroit difficile de les distinguer tant ils sont recouverts de végétation.
La porte d’enceinte est grande ouverte. Yann s’approche, pour entrer dans la cour, mais la herse s’abaisse au moment où il franchit le seuil. Dans un réflexe fulgurant, il se jette en arrière ; la herse lui érafle douloureusement l’épaule, mais il a évité le pire… Tout cela ressemble furieusement à un piège. Toutefois, malgré le bruit qu’a fait la herse en tombant, aucun signe de vie ne se manifeste aux environs.
Un rapide tour des murailles révèle un éboulement du côté sud, qu’il serait possible d’exploiter pour entrer dans la cour du fort, moyennant un peu d’escalade. Le groupe sort cordes et grappins et après quelques minutes d’efforts, ça y est… Boris pousse l’escalade jusqu’au chemin de ronde, pour avoir une meilleur vue sur la cour et la tour centrale, tandis que ses compagnons commencent à explorer la cour envahie par les buissons et les arbres.
La première tour qu’ils explorent semble habitée. Un mobilier de mauvaise qualité a été installé récemment entre les murs en ruine. Le tout appartient à une créature de petite taille. Le seul élément de décoration marquant est la collection de scalps accrochée aux murs. Mais ils n’ont guère le temps de la contempler ; Nathanaël, qui se tenait dans l’embrasure de la porte, sent une lame s’enfoncer dans son dos.
Serrant les dents pour ne pas crier, il se retourne juste assez vite pour apercevoir une petite créature à la peau grise s’évanouir dans les hautes herbes. Commence alors un des combats les plus frustrants que les aventuriers aient vécu, un véritable jeu du chat et de la souris… Leur adversaire bouge sans cesse, et sa petite taille combinée à la densité de la végétation le rend difficile à suivre, d’autant qu’il semble pouvoir se rendre invisible à volonté, ne réapparaissant un bref instant qu’à chaque fois qu’il frappe. Pire, la plupart des armes ne semblent pas le blesser.
Voyant les difficultés de ses compagnons à entamer leur ennemi, Tabéa, tout en chantant, lance un enchantement sur leurs armes ; elle est quasiment certaine que leur adversaire est une faerie, et qu’il faut du fer froid pour en venir à bout.
Son intuition est juste… Maintenant qu’ils ont compris la manière de combattre de la petite créature et qu’ils ont les armes adéquates, les aventuriers peuvent renverser le cours du combat. Quelques secondes plus tard, leur adversaire gît au sol. Mais par tous les dieux, il a été coriace ! Maintenant qu’il ne bouge plus, Tabéa et Nathanaël parviennent à l’identifier : c’est un vifelin, un assassin unseelie réputé pour collectionner une partie du corps de ses victimes. Reste à savoir s’il était seul à habiter dans ces ruines…
La seconde tour qu’ils explorent est presque totalement écroulée ; mais dans l’amoncellement de gravats, ils trouvent un objet brillant, sans doute une statuette en argent. Il faudrait sans doute quelques heures de travail pour la dégager, aussi décident-ils de remettre cela à plus tard, quand ils seront certains que plus aucun danger ne rôde dans les environs.
La troisième tour est fermée par une porte, de facture plus récente que le reste du fort. Tandis qu’ils se demandent s’ils doivent frapper à la porte avant d’entrer, les aventuriers sont attaqués par les lianes accrochées aux murs. En fait, c’est toute la végétation de l’endroit qui semble s’en prendre à eux : les herbes et les arbustes s’étendent et s’enroulent autours de leurs jambes pour les immobiliser, tandis que la liane géante claque dans l’air de manière menaçante…
Nathanaël opte pour une solution radicale : le feu ! Les hautes herbes commencent à brûler autour de lui, mais il prend garde de maîtriser l’incendie pour ne pas blesser ses amis. Boris et Tabea essaient d’échapper aux plantes, et se réfugient dans la zone brûlée, tandis qu’Agna et Yann s’avancent tant bien que mal à portée de la liane, qu’ils frappent à toute force. Cette dernière rend les coups, et parvient même à entraver la naine et à la soulever du sol… Mais un sort de Nathanaël met la liane hors de combat, sauvant Agna de l’étouffement. Avec la mort de la liane, toutes les plantes semblent également renoncer à s’en prendre aux aventuriers. La voie vers la tour est libre.
Ici aussi, le rez-de-chaussée a été aménagé. Avec pas mal de goût d’ailleurs. Dommage pour la pierre nue des murs et les restes d’escaliers pendant le long de ceux-ci… Il y a même dans un coin de la pièce un grand coffre qui doit surement renfermer quelque trésor. Mais alors que Nathanaël s’en approche, une créature humanoïde tombe du plafond face à lui et le frappe de ses longues griffes suintantes…
C’est un traqueur sinistre. Un autre unseelie, apparentés aux druides elfes qui modelaient jadis la forêt selon leurs désirs. En l’occurrence, guère plus qu’une bête sauvage… Le combat commence, rendu difficile par l’étroitesse des lieux. Agna et Yann tentent de s’interposer entre le traqueur et leurs compagnons, pour les protéger de ses attaques. Le venin qui suinte de ses griffes rend ses blessures extrêmement douloureuses, comme l’oracle d’Iomédae peut le constater.
Cela dit, leur adversaire est plus facile à atteindre que le vifelin, et se retrouve rapidement en mauvaise posture. Il tente de fuir en escaladant les murs de la tour, mais une flèche habilement tirée le coupe dans son élan ; il s’effondre au sol.
Après avoir vidé son coffre, les aventuriers se demandent combien d’unseelies peuvent encore se cacher dans le fort. Il reste une tour en ruine à explorer et le bâtiment central… Boris veut terminer l’exploration, mais Tabéa fait le point sur leurs blessures et suggère qu’ils feraient mieux de prendre un peu de repos –hors du fort – avant de continuer leur tâche.
Malheureusement, Agna leur signale que la zone alentours est sans doute le terrain de chasse d’un tertre errant, et que leur repos risque fort d’être interrompu. Ils décident donc de faire marche forcée jusqu’au lendemain matin, pour éviter une mauvaise rencontre. Il remontent finalement jusqu’à l’arbre de Tiressia, qui les aide à se soigner en écoutant leur histoire. La présence d’un repaire d’unseelies dans la forêt ne lui dit rien qui vaille…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire