Suite au procès, J’ai dormi quelques heures. J’en avais vraiment besoin. Après une courte prière à Pharasma, je suis reparti en ville rejoindre mes frères et Gregori qui avaient commencé à enquêter sur le propriétaire de la trousse de chirurgie trouvée dans les marais de Morrast. Cette enquête nous a permis de découvrir les quartiers marchands de Lepidtstadt… J’ai fini par me lasser du jeu de piste, et ai laissé Yvan et Gregori en finir avec celui-ci. Il fallait que j’aille interroger les sœurs Garrow, Starle et Flicht avant la tombée de la nuit, afin de me renseigner sur les événement de Hergstag qui seraient instruits au tribunal le lendemain matin.
Au vu des événements de la veille, j’étais un brin méfiant, et acceptais volontiers l’assistance de Sacha et Nicolaï. Ma méfiance retomba bien vite. Nous avions devant nous trois vieilles filles accroc aux petits gâteaux et au Kir artisanal, qui ne représentaient un danger réel que pour les cerises sauvages. La bête était apparue dans leur village à une époque ou plusieurs enfants avaient disparu. Elle était venue rapporter le corps sans vie d’une petite fille, ce que les villageois avaient interprété comme une agression. Ils avaient donc pris les armes pour chasser le monstre, qui avait pris la fuite.
J’ai orienté la discussion sur les disparitions d’enfants. Selon mes interlocutrices, la plupart avaient disparu pendant la nuit, enlevés dans leurs propres maisons sans laisser aucune trace. Et ils étaient réapparus, sous forme de spectres, maudissant leurs aînés qui n’avaient pas pu les aider. La description qui m’en fut faite m’évoquait sans doute possible des âmes-en-peine. L’implication de la bête dans leur disparition me semblait fort improbable, d’autant que les choses n’avaient pas cessé après qu’elle ait été chassée à coups de pierres…
Sacha proposa alors de revivre les émotions de la soirée où la bête était venue au village grâce à sa magie. L’aînée des sœurs accepta d’ouvrir son esprit à ma sœur, sous ma surveillance. Après que j’aie invoqué la bénédiction de Pharasma, l’expérience débuta. Et confirma ce que je pensais… La bête qui était venue au village voulait simplement rendre le corps d’une petite fille, sans doute trouvée dans les marais. Son intention n’était pas d’effrayer, mais plutôt de rendre service, et elle semblait bien malheureuse d’avoir à fuir sous les invectives et les projectiles des villageois. Du reste, d’après Sacha, la bête qui se trouvait ce soir là à Hergstag était bien celle que l’on jugeait pour l’instant à Lepidtstadt. Nous avons ensuite pris congé, pensant aller dormir.
En fait, nous avons prolongé la soirée en enquêtant sur le meurtre commis en ville la nuit précédente. Nous n’avons pas trouvé grand-chose. Un négociant en tissus tué chez lui. Les blessures qui ont causé la mort causés par des griffes, sans doute un grand félin. Mais le crochetage des portes a été fait avec beaucoup de finesse, selon Yvan. D’après lui, il se pourrait qu’un lycanthrope soit derrière l’affaire.
Au vu des événements de la veille, j’étais un brin méfiant, et acceptais volontiers l’assistance de Sacha et Nicolaï. Ma méfiance retomba bien vite. Nous avions devant nous trois vieilles filles accroc aux petits gâteaux et au Kir artisanal, qui ne représentaient un danger réel que pour les cerises sauvages. La bête était apparue dans leur village à une époque ou plusieurs enfants avaient disparu. Elle était venue rapporter le corps sans vie d’une petite fille, ce que les villageois avaient interprété comme une agression. Ils avaient donc pris les armes pour chasser le monstre, qui avait pris la fuite.
J’ai orienté la discussion sur les disparitions d’enfants. Selon mes interlocutrices, la plupart avaient disparu pendant la nuit, enlevés dans leurs propres maisons sans laisser aucune trace. Et ils étaient réapparus, sous forme de spectres, maudissant leurs aînés qui n’avaient pas pu les aider. La description qui m’en fut faite m’évoquait sans doute possible des âmes-en-peine. L’implication de la bête dans leur disparition me semblait fort improbable, d’autant que les choses n’avaient pas cessé après qu’elle ait été chassée à coups de pierres…
Sacha proposa alors de revivre les émotions de la soirée où la bête était venue au village grâce à sa magie. L’aînée des sœurs accepta d’ouvrir son esprit à ma sœur, sous ma surveillance. Après que j’aie invoqué la bénédiction de Pharasma, l’expérience débuta. Et confirma ce que je pensais… La bête qui était venue au village voulait simplement rendre le corps d’une petite fille, sans doute trouvée dans les marais. Son intention n’était pas d’effrayer, mais plutôt de rendre service, et elle semblait bien malheureuse d’avoir à fuir sous les invectives et les projectiles des villageois. Du reste, d’après Sacha, la bête qui se trouvait ce soir là à Hergstag était bien celle que l’on jugeait pour l’instant à Lepidtstadt. Nous avons ensuite pris congé, pensant aller dormir.
En fait, nous avons prolongé la soirée en enquêtant sur le meurtre commis en ville la nuit précédente. Nous n’avons pas trouvé grand-chose. Un négociant en tissus tué chez lui. Les blessures qui ont causé la mort causés par des griffes, sans doute un grand félin. Mais le crochetage des portes a été fait avec beaucoup de finesse, selon Yvan. D’après lui, il se pourrait qu’un lycanthrope soit derrière l’affaire.
Mes arguments pour défendre la bête me semblaient plus légers que le jour précédent, fondés sur un faisceau de constatations et l’utilisation de magie profane ; cependant, je crois avoir convaincu les juges, à défaut de l’assistance. Je pense que c’est l’évocation des âmes-en-peine qui a le plus penché en ma faveur.
Il faudra d’ailleurs, quand le procès sera fini que nous nous rendions à Hergstag pour apporter le repos à ces pauvres enfants…
Les plaidoiries du jour terminées, il me fallait préparer celles du lendemain. Nous nous sommes donc rendus chez Karl, assistant du docteur Brada, seul survivant connu de l’incendie du sanatorium de l’île de Karb. Avant de brûler, l’endroit soignait les handicapés physique et mentaux qui ne pouvaient pas vivre parmi la population de Lepidtstadt sans difficultés. Toutefois, Karl estime qu’aucun de leurs patients n’était réellement dangereux.
Selon son témoignage, qui me semblait de bonne foi, ayant constaté l’incendie, il a voulu porter secours au docteur Brada. C’est ainsi qu’il a vu la bête quitter son bureau… Il a alors perdu connaissance et s’est réveillé dans les jardins du sanatorium, meurtri, brulé et définitivement aveugle, quelques heures plus tard. Il suppose qu’une explosion l’a propulsé par la fenêtre et lui a fait perdre connaissance. Tout cela me semble un peu abracadabrant, mais sans connaître les lieux, difficile de juger. Les ruines du sanatorium n’étant guère éloignées de la ville, nous avons loué des chevaux pour nous y rendre.
A première vue, les déclarations de Karl semblent coller avec l’agencement des lieux. Une explosion a bel et bien ravagé le bureau du docteur Brada et en admettant que quelqu’un y ait survécu, il aurait pu être soufflé dans les jardins… Nous nous sommes donc mis à la recherche d’indices sur ce qu’il s’était passé ici il y a trois mois. C’est ainsi que nous avons découvert une trappe vers un étage souterrain. Karl n’avait rien mentionné de tel lorsqu’il nous avait décrit le sanatorium.
Les caves exhalaient un parfum mêlé de produits chimiques et de putréfaction assez insupportable ; il fallait cependant y descendre, et c’est Yvan qui semblait le plus indiqué pour nous servir d’éclaireur…
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