Je n’ai guère eu le temps d’écrire ces derniers jours. Depuis que nous sommes arrivés à Illmarsh, en fait. Il se passe des choses étranges ici, même selon les standards ustalaviens. Dire que les villageois ont été peu accueillants serait un euphémisme. Ils n’aiment pas les étrangers, et dans notre cas, je pense qu’ils ont peur de nous.
Nos questions concernant les cavaliers que nous supposons appartenir à la Voie des Murmures n’ont reçu aucune réponse. Au contraire, elles nous ont valu des ennuis ; le shérif semble nous avoir pris en grippe. Nous gênons. Alors nous avons commencé à enquêter, à laisser trainer nos yeux et nos oreilles.
Nous avons finalement rencontré le maire, Monsieur Greedle. Je l’ai trouvé louche, lui aussi nous cache quelque chose. Mais il a tout de même laissé entendre que les choses étranges qui se tramaient en ville avaient un lien avec le clergé du temple local. Nous avions déjà remarqué que sous le couvert d’un temple à Gozreh, c’était une divinité plus ancienne qui était vénérée ici. Je prends peu à peu conscience… à quel point elle est Ancienne !
Avant de nous occuper du temple, nous avons toutefois décidé d’aller jeter un œil au manoir du fondateur de la ville. Manoir abandonné selon les habitants de la ville. J’ai entendu de sombres histoires de pacte concernant la création de ce maudit patelin… Les humains se sont liés à une race des profondeurs. J’ignore la nature exacte du pacte.
La villa. Elle est hantée. Non pas hantée ; pas de morts-vivants, ce serait trop simple. Occupée. Une présence maléfique. Je ne sais pas ce que nous avons combattu là-bas. J’ai oublié. Comme si mon esprit voulait oblitérer ces horreurs. Mais il y a une chose qui erre dans le brouillard, toujours maintenant. Autour de la maison. Elle attend qu’on sorte pour nous dévorer. Nous ne nous laisserons pas faire. Pharasma veille sur nous.
J’espère.
Ah oui, le bébé. Celui que nous avons trouvé dans la maison. De façon tout à fait surprenante, indemne. On l’avait sans doute préparé pour quelque rituel impie. Je le garde avec moi ; ils ne l’auront pas tant que je serai en vie, je saurai le protéger.
Et sous la maison, oui, il y avait un passage vers des souterrains. Nous l’avons suivi, fous que nous sommes. Pour sauver ce village maudit – mais reste-t-il quelque chose à sauver ? Nous avons rencontré les hommes-poissons. Et des femmes. Des femmes humaines et leurs bébés. Décharnées. Morts. Exsangues. Quel pacte affreux les premiers habitants d’Illmarsh ont-ils pu passer avec ces créatures ? Tout est la faute de ces foutus prêtres. Ceux du temple. Ils étaient ici, aussi. Ils sont partout…
Nous devons remonter, confronter ces maudits cultistes dans leur antre et extirper à la racine le mal qui hante la ville. Après, peut-être, j’y verrai plus clair.
Les dents du loup ne lâchent pas le loup. C’est la peau du mouton qui lâche !
Nos questions concernant les cavaliers que nous supposons appartenir à la Voie des Murmures n’ont reçu aucune réponse. Au contraire, elles nous ont valu des ennuis ; le shérif semble nous avoir pris en grippe. Nous gênons. Alors nous avons commencé à enquêter, à laisser trainer nos yeux et nos oreilles.
Nous avons finalement rencontré le maire, Monsieur Greedle. Je l’ai trouvé louche, lui aussi nous cache quelque chose. Mais il a tout de même laissé entendre que les choses étranges qui se tramaient en ville avaient un lien avec le clergé du temple local. Nous avions déjà remarqué que sous le couvert d’un temple à Gozreh, c’était une divinité plus ancienne qui était vénérée ici. Je prends peu à peu conscience… à quel point elle est Ancienne !
Avant de nous occuper du temple, nous avons toutefois décidé d’aller jeter un œil au manoir du fondateur de la ville. Manoir abandonné selon les habitants de la ville. J’ai entendu de sombres histoires de pacte concernant la création de ce maudit patelin… Les humains se sont liés à une race des profondeurs. J’ignore la nature exacte du pacte.
La villa. Elle est hantée. Non pas hantée ; pas de morts-vivants, ce serait trop simple. Occupée. Une présence maléfique. Je ne sais pas ce que nous avons combattu là-bas. J’ai oublié. Comme si mon esprit voulait oblitérer ces horreurs. Mais il y a une chose qui erre dans le brouillard, toujours maintenant. Autour de la maison. Elle attend qu’on sorte pour nous dévorer. Nous ne nous laisserons pas faire. Pharasma veille sur nous.
J’espère.
Ah oui, le bébé. Celui que nous avons trouvé dans la maison. De façon tout à fait surprenante, indemne. On l’avait sans doute préparé pour quelque rituel impie. Je le garde avec moi ; ils ne l’auront pas tant que je serai en vie, je saurai le protéger.
Et sous la maison, oui, il y avait un passage vers des souterrains. Nous l’avons suivi, fous que nous sommes. Pour sauver ce village maudit – mais reste-t-il quelque chose à sauver ? Nous avons rencontré les hommes-poissons. Et des femmes. Des femmes humaines et leurs bébés. Décharnées. Morts. Exsangues. Quel pacte affreux les premiers habitants d’Illmarsh ont-ils pu passer avec ces créatures ? Tout est la faute de ces foutus prêtres. Ceux du temple. Ils étaient ici, aussi. Ils sont partout…
Nous devons remonter, confronter ces maudits cultistes dans leur antre et extirper à la racine le mal qui hante la ville. Après, peut-être, j’y verrai plus clair.
Les dents du loup ne lâchent pas le loup. C’est la peau du mouton qui lâche !
Difficile de faire ce résumé alors que j'ai manqué deux des quatre dernières parties. Il manque des choes, d'autant que ma mémoire me joue des tours. D'où le ton employé par Stephen, qui ne va plus si bien que ça ces derniers temps. Je veux bien étoffer le texte si vous me rappelez des choses que j'ai oubliées.
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