Après avoir prévenu les dirigeants de Pointesable et ceux de Magnimar de la menace d’une guerre déclenchée par les géants de pierre, les éclaireurs se mettent en route vers le plateau de Storval, pour tenter de vaincre Mokmurian, le chef des géants, avant qu’il ne mette ses armées en mouvement.
Ils remonteront le courant du fleuve Yondabakari, ce qui leur permettra de prévenir les habitants des villages de Wartle, Nybor, Galduria, Oreille-du-Loup et Landecorbeau du risque d’affrontements à venir, et de leur conseiller d’évacuer les civils vers Magnimar.
Les différents villages les accueillent relativement bien, même si certains habitants ne semblent pas prendre la menace au sérieux. Sur le trajet, éclatent quelques échauffourées avec des éclaireurs de l’armée de Mokmurian, notamment des ogres en maraude non loin de Landecorbeau.
La première véritable confrontation avec l’armée des géants à lieu au pied de l’escalier de Storval, gardé par des sentinelles. En effet, le monument Thassilonien est le principal accès au plateau de Storval depuis les plaines de Varisie.
En pistant des patrouilles de géants, les aventuriers parviennent à localiser la forteresse de Mokmurian : Jorgenpoing. Au centre d’une petite vallée perdue dans le massif des pics de Fer, elle est entourée des dizaines de tentes de géants, ogres et autre trolls, qui attendent en campant le début de la guerre. Clairement, Magnimar ne pourrait faire face à une telle armée ; il faut empêcher cette guerre d’arriver.
Après avoir longuement réfléchi au meilleur moyen de se faufiler dans la forteresse sans avoir à affronter toute l’armée qui l’entoure, les éclaireurs finissent pas trouver un réseau de galeries qui semble mener sous celle-ci. Ils devront y affronter des wyvernes, des redcaps, et de dangereuses araignées mort-vivantes dans un labyrinthe de boyaux rocheux, avant d’enfin trouver l’accès aux étages inférieurs de Jorgenpoing.
Le premier gardien sur lequel il tombe est un kobold. Ou plutôt une kobolde. Hélas pour ceux qui pensaient que les membres de cette race sont tous des idiots sans expérience du combat, la fougueuse Enga s’avère être une adversaire redoutable ; en plus de résister aux attaques de Bjorn et ses compagnons, elle rend coup pour coup. Pire que tout, le bruit de combat semble attirer les géants des pièces voisines, et une fois la kobolde enfin mise hors d’état de nuire, les aventuriers sont forcés de retourner se réfugier dans le labyrinthe des redcaps pour éviter d’avoir à affronter tous les géants de la forteresse.
Un brin de reconnaissance du terrain s’impose. C’est Raven qui s’y colle, sous forme de chauve souris.
Après une petite heure, il revient vers ses camarades pour leur dresser le plan de la zone et de ses occupants. Des géants, bien sûr, mais aussi des ogres, des lamies, des ours sanguinaires, de jeunes dragons rouges et quelques nains enchainés, forcés à travailler aux forges des géants. Un seul passage vers le bas, où ils supposent que se cache Mokmurian. Ce passage est gardé par des trolls.
Plutôt que de risquer des combats dangereux, les éclaireurs décident de prendre le temps de creuser un tunnel menant directement vers le passage gardé par les trolls, à l’aide de sorts de façonnage de la pierre. Cela leur coûtera une journée, le temps de préparer les sorts, mais le évitera de gaspiller leurs ressources dans des combats inutiles. Ils arrivent ainsi à l’étage inférieur, qui semble d’une architecture bien plus ancienne. Encore des ruines Thassiloniennes…
Cette fois, il est difficile d’éviter les combats. Le premier gardien est un géant à la peau couverte de runes ; il est suivi d’un golem de pierre gardant un énorme chaudron bouillonnant d’un mélange malsain. Plus loin, ce sont des zombies géants menés par une espèce de seigneur zombie sans tête et engoncé dans une armure couverte de pointes.
A peine le combat contre les zombies terminé qu’ils se font attaquer par une créature étrange, une espèce de four animé dont ils sont bien du mal à comprendre l’origine… Ce qui ne les empêche pas de lui démonter sa face comme le mérite tout ennemi de Iomedae (spéciale dédicace à Alexio).
Les adversaires bizarres se succèdent (signe sans doute qu’ils touchent au but), et ils doivent ensuite affronter une silhouette lumineuse qui semble garder une immense porte ornée de runes, qui s’avère être l’entrée d’une immense bibliothèque circulaire. Des signes montrent que quelqu’un s’est installé ici ; sans doute Mokmurian. Néanmoins, pas de géant dans la pièce. Seulement un construct étrange qui prétend être le bibliothécaire et leur demande quel ouvrage ils veulent consulter… Les choses se compliquent lorsque Marcus lui demande un inventaire des ouvrages présents dans la pièce. Le pauvre bibliothécaire semble avoir grand besoin d’une petite mise à jour système.
Les aventuriers commencent à jeter un œil aux ouvrages contenus dans les rayonnages ; tout cela semble très prometteur, mais ils sont interrompus par l’arrivée d’un géant de pierre qui ne semble pas surpris de les trouver là : Mokmurian.
Le géant, accompagné d’une meute de chiens de tindalos, est là pour en découdre, et n’hésite pas à utiliser ses pouvoirs magiques et sa puissance pour venir à bout des éclaireurs, déjà fatigués par les premiers combats de la journée. Il invoque une nappe de brouillard dense, dans lequel il semble être le seul à voir correctement, avant d’envoyer des décharges télékinétiques et des inversions de gravité pour disperser ses adversaires et les empêcher de s’organiser.
Après quelques instants de panique, les éclaireurs se réorganisent, et le combat change petit à petit de physionomie ; Mokmurian, sentant le vent tourner, se prépare à lancer un sort pour s’enfuir, mais ses adversaires sont bien décidés à lui interdire toute retraite. Le géant finit par tomber, à peu près en même temps que le dernier des molosses qui l’accompagnait. Alors que le fracas du combat s’estompe enfin, le visage du géant, pourtant bel et bien mort, s’anime une dernière fois. Mais ce n’est pas sa voix qui sort de sa bouche…
« Voici donc les héros de cet âge. Pour moi, vous n’êtes que des vers asthmatiques, qui seront bientôt écrasés quand je réveillerai les armées de Xin-Shalast et que l’on prononcera à nouveau le nom de Karzoug avec terreur et émerveillement. Sachez que la mort de ceux qui sont marqués de la rune de Sihédron – tous ces géants et humains que vous avez eu la bonté de tuer pour moi – précipite mon retour, tout comme les vôtres le feront bientôt. Fous que vous êtes. Est-ce tout ce que vous avez réussi à faire en dix mille ans ? »
Ainsi donc une fois de plus, celui qu’ils pensaient être leur adversaire n’était que le pion d’un adversaire plus coriace… Peu importe, dans cette bibliothèque, ils trouveront bien assez de renseignements pour apprendre qui était Karzoug et comment le vaincre. Quant aux géants, leur chef de guerre tombé, il ne faudra pas longtemps avant qu’ils ne se dispersent aux quatre vents.
Ils remonteront le courant du fleuve Yondabakari, ce qui leur permettra de prévenir les habitants des villages de Wartle, Nybor, Galduria, Oreille-du-Loup et Landecorbeau du risque d’affrontements à venir, et de leur conseiller d’évacuer les civils vers Magnimar.
Les différents villages les accueillent relativement bien, même si certains habitants ne semblent pas prendre la menace au sérieux. Sur le trajet, éclatent quelques échauffourées avec des éclaireurs de l’armée de Mokmurian, notamment des ogres en maraude non loin de Landecorbeau.
La première véritable confrontation avec l’armée des géants à lieu au pied de l’escalier de Storval, gardé par des sentinelles. En effet, le monument Thassilonien est le principal accès au plateau de Storval depuis les plaines de Varisie.
En pistant des patrouilles de géants, les aventuriers parviennent à localiser la forteresse de Mokmurian : Jorgenpoing. Au centre d’une petite vallée perdue dans le massif des pics de Fer, elle est entourée des dizaines de tentes de géants, ogres et autre trolls, qui attendent en campant le début de la guerre. Clairement, Magnimar ne pourrait faire face à une telle armée ; il faut empêcher cette guerre d’arriver.
Après avoir longuement réfléchi au meilleur moyen de se faufiler dans la forteresse sans avoir à affronter toute l’armée qui l’entoure, les éclaireurs finissent pas trouver un réseau de galeries qui semble mener sous celle-ci. Ils devront y affronter des wyvernes, des redcaps, et de dangereuses araignées mort-vivantes dans un labyrinthe de boyaux rocheux, avant d’enfin trouver l’accès aux étages inférieurs de Jorgenpoing.
Le premier gardien sur lequel il tombe est un kobold. Ou plutôt une kobolde. Hélas pour ceux qui pensaient que les membres de cette race sont tous des idiots sans expérience du combat, la fougueuse Enga s’avère être une adversaire redoutable ; en plus de résister aux attaques de Bjorn et ses compagnons, elle rend coup pour coup. Pire que tout, le bruit de combat semble attirer les géants des pièces voisines, et une fois la kobolde enfin mise hors d’état de nuire, les aventuriers sont forcés de retourner se réfugier dans le labyrinthe des redcaps pour éviter d’avoir à affronter tous les géants de la forteresse.
Un brin de reconnaissance du terrain s’impose. C’est Raven qui s’y colle, sous forme de chauve souris.
Après une petite heure, il revient vers ses camarades pour leur dresser le plan de la zone et de ses occupants. Des géants, bien sûr, mais aussi des ogres, des lamies, des ours sanguinaires, de jeunes dragons rouges et quelques nains enchainés, forcés à travailler aux forges des géants. Un seul passage vers le bas, où ils supposent que se cache Mokmurian. Ce passage est gardé par des trolls.
Plutôt que de risquer des combats dangereux, les éclaireurs décident de prendre le temps de creuser un tunnel menant directement vers le passage gardé par les trolls, à l’aide de sorts de façonnage de la pierre. Cela leur coûtera une journée, le temps de préparer les sorts, mais le évitera de gaspiller leurs ressources dans des combats inutiles. Ils arrivent ainsi à l’étage inférieur, qui semble d’une architecture bien plus ancienne. Encore des ruines Thassiloniennes…
Cette fois, il est difficile d’éviter les combats. Le premier gardien est un géant à la peau couverte de runes ; il est suivi d’un golem de pierre gardant un énorme chaudron bouillonnant d’un mélange malsain. Plus loin, ce sont des zombies géants menés par une espèce de seigneur zombie sans tête et engoncé dans une armure couverte de pointes.
A peine le combat contre les zombies terminé qu’ils se font attaquer par une créature étrange, une espèce de four animé dont ils sont bien du mal à comprendre l’origine… Ce qui ne les empêche pas de lui démonter sa face comme le mérite tout ennemi de Iomedae (spéciale dédicace à Alexio).
Les adversaires bizarres se succèdent (signe sans doute qu’ils touchent au but), et ils doivent ensuite affronter une silhouette lumineuse qui semble garder une immense porte ornée de runes, qui s’avère être l’entrée d’une immense bibliothèque circulaire. Des signes montrent que quelqu’un s’est installé ici ; sans doute Mokmurian. Néanmoins, pas de géant dans la pièce. Seulement un construct étrange qui prétend être le bibliothécaire et leur demande quel ouvrage ils veulent consulter… Les choses se compliquent lorsque Marcus lui demande un inventaire des ouvrages présents dans la pièce. Le pauvre bibliothécaire semble avoir grand besoin d’une petite mise à jour système.
Les aventuriers commencent à jeter un œil aux ouvrages contenus dans les rayonnages ; tout cela semble très prometteur, mais ils sont interrompus par l’arrivée d’un géant de pierre qui ne semble pas surpris de les trouver là : Mokmurian.
Le géant, accompagné d’une meute de chiens de tindalos, est là pour en découdre, et n’hésite pas à utiliser ses pouvoirs magiques et sa puissance pour venir à bout des éclaireurs, déjà fatigués par les premiers combats de la journée. Il invoque une nappe de brouillard dense, dans lequel il semble être le seul à voir correctement, avant d’envoyer des décharges télékinétiques et des inversions de gravité pour disperser ses adversaires et les empêcher de s’organiser.
Après quelques instants de panique, les éclaireurs se réorganisent, et le combat change petit à petit de physionomie ; Mokmurian, sentant le vent tourner, se prépare à lancer un sort pour s’enfuir, mais ses adversaires sont bien décidés à lui interdire toute retraite. Le géant finit par tomber, à peu près en même temps que le dernier des molosses qui l’accompagnait. Alors que le fracas du combat s’estompe enfin, le visage du géant, pourtant bel et bien mort, s’anime une dernière fois. Mais ce n’est pas sa voix qui sort de sa bouche…
« Voici donc les héros de cet âge. Pour moi, vous n’êtes que des vers asthmatiques, qui seront bientôt écrasés quand je réveillerai les armées de Xin-Shalast et que l’on prononcera à nouveau le nom de Karzoug avec terreur et émerveillement. Sachez que la mort de ceux qui sont marqués de la rune de Sihédron – tous ces géants et humains que vous avez eu la bonté de tuer pour moi – précipite mon retour, tout comme les vôtres le feront bientôt. Fous que vous êtes. Est-ce tout ce que vous avez réussi à faire en dix mille ans ? »
Ainsi donc une fois de plus, celui qu’ils pensaient être leur adversaire n’était que le pion d’un adversaire plus coriace… Peu importe, dans cette bibliothèque, ils trouveront bien assez de renseignements pour apprendre qui était Karzoug et comment le vaincre. Quant aux géants, leur chef de guerre tombé, il ne faudra pas longtemps avant qu’ils ne se dispersent aux quatre vents.
A quand la suite, sacrebleu ?!!!
RépondreSupprimerMalheureusement, je n'ai plus le temps de mettre ce blog à jour...
RépondreSupprimerdommage, je l'ai découvert il n'y a pas si longtemps et je ne démords plus de vos aventures
RépondreSupprimerPense-tu recouvrer ce temps un jour ?
RépondreSupprimerMême si je récupérais le temps, je ne sais pas si je reprendrais. Les campagnes de jeu de rôle ont continué, ce sont les compte-rendu qui ont cessé. Avec le temps, j'ai oublié les détails... Si je reprend, ce sera avec un trou dans l'histoire !
RépondreSupprimerPas grave avec un rapde résumé ça passe quand même
RépondreSupprimerPas grave avec un rapde résumé ça passe quand même
RépondreSupprimerEt si tu connais des gens qui font comme toi ou que tu as un autre site du même genre, fais-en moi part, s'il te plaît. Sais en tout cas que j'aime beaucoup ce que tu fais.
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