Le petit groupe reprend son exploration de la région vers l’Ouest, et ne tarde pas à retrouver la forêt. Des hurlement de loups les accompagnent toute la journée et au cours de la nuit. Benshanrem en conclut qu’ils sont sur le territoire de chasse d’une meute, mais suggère que leur groupe est une proie difficile et qu’à moins que les bêtes ne soient vraiment affamées, ils auront la paix. Par mesure de précaution, le groupe décide tout de même d’entretenir un feu conséquent durant la nuit pour tenir les loups à distance. On notera également que les petites farces dont certains membres du groupe avaient déjà été victimes ont recommencé depuis leur retour en forêt.
Le voyage reprend, sans radis. Le groupe bifurque vers le Nord, pour échapper un moment à la forêt et aux bonnes blagues de fées, puisqu’ils sont maintenant convaincus qu’elles en sont les auteures. Ils arrivent ainsi dans les plaines situées juste à l’Est du comptoir d’Oleg ; l’exploration de la région ne leur révèle rien de bien extraordinaire. Juste les ruines d’une ancienne colonie, sans doute fondée et abandonnée il y a déjà des dizaines d’années. Leur exploration débouchera seulement sur un affrontement avec une mère thylacine protégeant ses petits, cachés dans un des bâtiments à demi effondré. Le plus dur dans l’histoire sera finalement d’éliminer les petits, de toute façon voués à une mort rapide sans leur mère… La vie d’aventurier n’est pas toujours rose !
Continuant sa route vers l’Ouest, le groupe retrouve la forêt. Et les petites farces qui l’accompagnent. Après deux journées d’exploration, ils découvrent, avec douleur, une zone piégée. Des dizaines de pièges à ours, cachés autours d’un petit point d’eau. Les pièges ont clairement été cachés à dessein, précaution inutile pour la chasse à l’ours ; les aventuriers y voient une claire volonté de nuire, et décident de chercher et de désamorcer les pièges, au risque d’y perdre quelques doigts supplémentaires. Le travail leur prend presque une journée entière. Avant de partir, ils prennent soin de noter le poinçon identifiant le chasseur à qui appartiennent les pièges, afin de demander à Oleg s’il connaît leur propriétaire…
Tout en continuant l’exploration de la forêt, ils retombent, quelques jours plus tard, sur les berges de l’Epine, où il découvriront le cadavre d’un trappeur, écrasé par une pile de rondins, juste au bord de la rivière. Plusieurs de ses outils portent le même poinçon que les pièges trouvés quelques jours plus tôt. Dix mètres plus loin, en surplomb de la rivière, une structure de bois et de cordage mène les aventuriers à la conclusion que l’homme était occupé à construire un piège dont il a été lui même la victime…
Le groupe reprend son chemin, vers l’Est cette fois, pour revenir à temps à la clairière aux radis et honorer leur rendez-vous avec les kobolds. Sur le chemin, ils rencontreront enfin les auteurs des farces dont ils sont victimes depuis le début de leurs aventures en forêt. Il s’agit de Pervilash, un dragon-fée, et de Tyg-Titter-Tut, une grig, qui se sont défiés de faire la meilleure farce au groupe d’aventuriers, et qui, les trouvant finalement plutôt sympathiques, leur demande maintenant de décider qui a remporté le concours. Après de longues palabres menant finalement à une égalité, les deux fées partagent un repas – frugal mais délicieux – et quelques histoires avec leurs nouveaux amis. Ils leurs donnent quelques renseignements sur les choses à découvrir aux alentours, notamment le temple maudit, pas très loin, par là-bas, où il ne faut absolument pas aller parce que c’est terrible-terrible-terrible, vous comprenez ?
Bref, les aventuriers décident d’aller visiter ce temple dès que possible, d’autant qu’il pourrait bien s’agir de celui que Jhod a vu dans ses rêves. Mais avant cela, il devient urgent de retourner à la clairière aux radis, s’ils veulent être à temps à leur rendez-vous. Malheureusement, aucun kobold ne pointera le bout de son museau à la date prévue. Seulement quelques hurlements de loups qui n’inquiètent plus personne. Ce calme relatif permettra au moins au groupe de faire une provision de radis lunaires qui feront sans doute grand plaisir à Svetlana…
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