Nous avons eu une nuit agitée. Nous avions décidé de dormir à l’étage du moulin où nous avons combattu les lycants. Gunther aurait préféré dormir au rez-de-chaussée, j’ignore pourquoi. Bien sûr, nous avons organisé des tours de garde. En début de nuit, deux loups-garous sont revenus, sans doute après avoir fini leur patrouille. J’ai essayé de me faire passer pour leur chef, mais la ruse n’a pas pris. Si mes compagnons, Enya en particulier, n’avaient pas fait autant de bruit, ça aurait peut-être marché. Nicolaï m’a appris que plus tard dans la nuit, alors que je dormais, une grosse créature, une espèce de mort-vivant mi ogre mi porc-épic, avait essayé de défoncer la porte du bâtiment sans y parvenir…
Au petit matin, nous avons été réveillés par les bruits que faisaient deux prêtres d’Urghatoa, un homme et une femme, sur la place du village. Ils étaient occupés à vider la fosse commune, et avaient déjà ranimé une douzaine de squelettes. Nous sommes sortis du vieux moulin pour faire cesser cette abomination. Le combat n’a pas duré longtemps, grâce à la boule de feu lancée par Nicolaï, qui a soufflé tous les morts vivants en un instant. Les deux prêtres ont eu le temps d’appeler à l’aide avant d’être éliminés ; de toute façon, avec la boule de feu, nous avions abandonné toute prétention à la discrétion.
Je pense que c’est la prêtresse qui a réussi à me maudire avant d’être abattue par Gunther… Elle a touché mon avant bras pendant le combat, et la marque de son dieu s’y est imprimée. Depuis lors, j’ai des absences, qui peuvent durer plusieurs secondes. C’est très handicapant au combat. Dès que j’aurai le temps de prier, je demanderai à Pharasma de me délivrer de ce mal.
Alors que nous fouillions les deux prêtres, d’autres squelettes, enflammés, ceux-là sont apparus, guidés par d’autres cultistes. Le combat a été plutôt facile, mais je pense en avoir manqué des morceaux à cause de la malédiction… Ensuite nous sommes entrés dans un bâtiment, une ancienne verrerie, pour ce que j’ai pu en juger. C’est de là que le dernier groupe de morts vivants était sorti.
Nous avons combattu un troisième groupe de squelettes. Ceux là portaient des armures et n’étaient commandés par aucun nécromant. Armé de la volonté de Pharasma, j’ai écourté le combat, pour économiser les forces de mes compagnons.
Je ne sais plus exactement pourquoi (je suppose que j’ai manqué des morceaux de conversation à cause de la malédiction), mais mes compagnons ont décrété que le chef de nos ennemis devait se trouver dans la tour qui se trouvait à l’autre bout de la place. Gregori est parti en premier, en éclaireur. Alors qu’il venait de disparaître derrière le coin d’une maison voisine, Enya est parti aussi. Puis Sacha. Puis Gunther. Je n’ai pas compris pourquoi ni comment je me retrouvais seul avec Nicolaï dans la verrerie ; je ne voyais plus personne à part lui. Puis nous avons entendu Sacha crier ; cela venait de la tour. Nous nous sommes précipités à son secours. Ce n’est que plus tard que nous avons appris qu’Enya, caché, avait essayé de la tirer hors de vue des sentinelles ennemies et l’avait fait sursauter, lui arrachant un cri de surprise.
Nous nous sommes retrouvés en bas de la tour ; Gregori et Gunther toujours invisibles. Soudain, les sorts ont commencé à pleuvoir depuis le sommet du bâtiment : drain de vie, nuage mortels et autres joyeusetés. J’ai lancé un sort de marche dans les airs à Nicolaï pour qu’il puisse atteindre le lanceur de sorts, puis je me suis approché de la porte du bâtiment pour essayer de la défoncer avec mon anneau du bélier. En vain, trop solide. Autour de moi, le chaos… Comme notre adversaire semblait invisible, je m’apprêtais à lancer un sort de négation de l’invisibilité quand j’ai perdu connaissance : le nécromancien en haut de la tour venait de lancer sur moi un sort, je ne sais lequel.
Voici la suite telle que mes compagnons me l’ont racontée : Enya faisait de son mieux pour nous mettre à l’abri, ma sœur et moi, répondant aux ordres de Nicolaï qui l’exhortait à battre en retraite. Gunther, embusqué dans une maison à l’autre bout de la place, tirait à l’arbalète au jugé, incapable de distinguer le lanceur de sorts qui nous mettait à mal. Pendant ce temps, Gregori avait contourné la tour et était parvenu au sommet de celle-ci ; pris entre un homoncule, une demi douzaine de squelettes, deux mains osseuses géantes et le lanceur de sort invisible, il s’est lancé vers l’endroit où il espérait que ce dernier se trouvait. Coup de chance ou pas, il a réussi à l’attraper et à le pousser au bas de la tour, en plein milieu du nuage mortel ; malheureusement, entrainé par son élan, il suivait le mouvement…
Au petit matin, nous avons été réveillés par les bruits que faisaient deux prêtres d’Urghatoa, un homme et une femme, sur la place du village. Ils étaient occupés à vider la fosse commune, et avaient déjà ranimé une douzaine de squelettes. Nous sommes sortis du vieux moulin pour faire cesser cette abomination. Le combat n’a pas duré longtemps, grâce à la boule de feu lancée par Nicolaï, qui a soufflé tous les morts vivants en un instant. Les deux prêtres ont eu le temps d’appeler à l’aide avant d’être éliminés ; de toute façon, avec la boule de feu, nous avions abandonné toute prétention à la discrétion.
Je pense que c’est la prêtresse qui a réussi à me maudire avant d’être abattue par Gunther… Elle a touché mon avant bras pendant le combat, et la marque de son dieu s’y est imprimée. Depuis lors, j’ai des absences, qui peuvent durer plusieurs secondes. C’est très handicapant au combat. Dès que j’aurai le temps de prier, je demanderai à Pharasma de me délivrer de ce mal.
Alors que nous fouillions les deux prêtres, d’autres squelettes, enflammés, ceux-là sont apparus, guidés par d’autres cultistes. Le combat a été plutôt facile, mais je pense en avoir manqué des morceaux à cause de la malédiction… Ensuite nous sommes entrés dans un bâtiment, une ancienne verrerie, pour ce que j’ai pu en juger. C’est de là que le dernier groupe de morts vivants était sorti.
Nous avons combattu un troisième groupe de squelettes. Ceux là portaient des armures et n’étaient commandés par aucun nécromant. Armé de la volonté de Pharasma, j’ai écourté le combat, pour économiser les forces de mes compagnons.
Je ne sais plus exactement pourquoi (je suppose que j’ai manqué des morceaux de conversation à cause de la malédiction), mais mes compagnons ont décrété que le chef de nos ennemis devait se trouver dans la tour qui se trouvait à l’autre bout de la place. Gregori est parti en premier, en éclaireur. Alors qu’il venait de disparaître derrière le coin d’une maison voisine, Enya est parti aussi. Puis Sacha. Puis Gunther. Je n’ai pas compris pourquoi ni comment je me retrouvais seul avec Nicolaï dans la verrerie ; je ne voyais plus personne à part lui. Puis nous avons entendu Sacha crier ; cela venait de la tour. Nous nous sommes précipités à son secours. Ce n’est que plus tard que nous avons appris qu’Enya, caché, avait essayé de la tirer hors de vue des sentinelles ennemies et l’avait fait sursauter, lui arrachant un cri de surprise.
Nous nous sommes retrouvés en bas de la tour ; Gregori et Gunther toujours invisibles. Soudain, les sorts ont commencé à pleuvoir depuis le sommet du bâtiment : drain de vie, nuage mortels et autres joyeusetés. J’ai lancé un sort de marche dans les airs à Nicolaï pour qu’il puisse atteindre le lanceur de sorts, puis je me suis approché de la porte du bâtiment pour essayer de la défoncer avec mon anneau du bélier. En vain, trop solide. Autour de moi, le chaos… Comme notre adversaire semblait invisible, je m’apprêtais à lancer un sort de négation de l’invisibilité quand j’ai perdu connaissance : le nécromancien en haut de la tour venait de lancer sur moi un sort, je ne sais lequel.
Voici la suite telle que mes compagnons me l’ont racontée : Enya faisait de son mieux pour nous mettre à l’abri, ma sœur et moi, répondant aux ordres de Nicolaï qui l’exhortait à battre en retraite. Gunther, embusqué dans une maison à l’autre bout de la place, tirait à l’arbalète au jugé, incapable de distinguer le lanceur de sorts qui nous mettait à mal. Pendant ce temps, Gregori avait contourné la tour et était parvenu au sommet de celle-ci ; pris entre un homoncule, une demi douzaine de squelettes, deux mains osseuses géantes et le lanceur de sort invisible, il s’est lancé vers l’endroit où il espérait que ce dernier se trouvait. Coup de chance ou pas, il a réussi à l’attraper et à le pousser au bas de la tour, en plein milieu du nuage mortel ; malheureusement, entrainé par son élan, il suivait le mouvement…