Ce matin, nous nous sommes mis en route pour les Bois Frémissants. J’ai recruté un guide, Bertrand, qui a accepté de nous mener jusqu’à la loge Ascanor pour presque rien quand il a su que nous étions en mission au service de Pharasma. Il m’a semblé être un garçon honnête et compétant. J’ai pas mal discuté avec lui pendant que nous marchions. Il n’a pas plu de toute la journée. Ca arrive si peu souvent en Ustalav que ça méritait d’être souligné…
Nous sommes arrivés à l’orée de la forêt en matinée. Il nous faudra encore quelques jours pour atteindre la loge. Gregori et Yvan ont insisté pour partir en éclaireurs ; ils nous rejoindront sur place. Dans le courant de l’après midi, nous avons découvert le cadavre d’un homme pendu à un immense chêne au milieu d’une clairière. L’endroit était piégé à outrance : des dizaines d’arbalètes accrochées aux arbres environnants, toutes pointées vers le pendu et reliées à un faisceau de câbles les actionnant au moindre contact… Je me demande qui a pu prendre le temps de mettre un tel dispositif en œuvre, et à qui il pouvait en vouloir suffisamment… Enya a passé deux heures à récupérer les carreaux et à désactiver les arbalètes. J’en ai profité pour enterrer le pauvre hère. Il avait de la belladone en bouche… J’en ai déduit que des lycanthropes devaient être impliqués dans cette affaire.
Nous avons pris des risques inconsidérés la nuit passée. Déjà hier, il y avait eu ces pièces d’or sur le bord du chemin, qui semblaient placées là pour nous attirer au plus profond de la forêt. Puis pendant la nuit, nous avons été attirés par ce chant. C’est vrai qu’il était beau. Trop beau pour être honnête. Mais je n’ai pas réussi à dissuader mes compagnons de quitter le camp pour en trouver la provenance. Je les ai donc suivis.
Les notes nous ont mené à une petite maison de chasseur en piteux état. A l’intérieur, nous avons découvert la créature mi-larve mi-humanoïde qui nous avait attirés jusqu’ici… A peine nous avait-elle vu qu’elle cessa son chant pour nous engluer dans une toile poisseuse, avant de se jeter sur nous… Pris dans la toile, j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Heureusement, le charme qui nous avait amené jusqu’ici ne semblait plus actif, et mes compagnons ont promptement réagi… Au terme d’un bref combat, le monstre était vaincu. Dans son antre, nous avons trouvé quelques cocons de belle taille. La plupart ne contenaient que des animaux en état de décomposition plus ou moins avancés, mais les deux derniers contenaient des cadavres humains. Un des deux était sans doute un noble se rendant à la loge ; il portait une lettre adressée à monsieur Lazarov, le gérant de celle-ci. Après avoir fait cette découverte, nous sommes rentrés au camp et nous avons dormi…
Nous sommes arrivés à la loge en fin d'après-midi. L’accueil a été plutôt froid, les employés de monsieur Lazarov ne prétendant pas nous laisser entrer… J’ai du faire valoir mes titres et monter le ton pour que les portes s’ouvrent.
La loge est restée aussi belle que dans mes souvenirs d’enfant. Une hostellerie de luxe cachée au milieu des bois hostiles. Nous avons fait connaissance avec quelques uns des résidents ; des nobles et des chasseurs de renom pour la plupart. C’est d’ailleurs l’un d’eux, le « bien connu » traqueur de loups-garous Silvio Ariesir, qui s’est avéré être l’auteur de l’arbre piégé que nous avons désamorcé il y a quelques jours. Nous avons pris soin de ne pas mentionner ce dernier fait. Nous avons passé une soirée agréable. Très agréable en ce qui me concerne, puisque j’ai pu sympathiser avec la marquise Welgory, qui m’a initié aux subtilités de la chasse au renard…
Cette première nuit à la Loge m’a revigoré. Après avoir demandé conseil à Pharasma dans mes prières, je suis allé remettre la lettre trouvée dans la forêt à monsieur Lazarov. J’en ai profité pour lui demander si il avait des nouvelles de Gregory et Yvan. Aucune. J’espère qu’il ne leur est rien arrivé. J’ai aussi commencé mon enquête concernant la voie des murmures, mais ni lui ni aucun de ses employés ne se souvient avoir vu passer qui que ce soit d’inhabituel ces dernières semaines.
Il semble que la majorité des pensionnaires de la loge s’apprêtent à partir pour une chasse au loup-garou. Je pense que nous allons nous joindre à eux, cela nous permettra peut-être de nous rapprocher de l’un ou l’autre pour glaner quelques informations. Je pense que le commandant Cilas Greydon, par exemple, pourrait être un allié intéressant…
***
Nous sommes arrivés à l’orée de la forêt en matinée. Il nous faudra encore quelques jours pour atteindre la loge. Gregori et Yvan ont insisté pour partir en éclaireurs ; ils nous rejoindront sur place. Dans le courant de l’après midi, nous avons découvert le cadavre d’un homme pendu à un immense chêne au milieu d’une clairière. L’endroit était piégé à outrance : des dizaines d’arbalètes accrochées aux arbres environnants, toutes pointées vers le pendu et reliées à un faisceau de câbles les actionnant au moindre contact… Je me demande qui a pu prendre le temps de mettre un tel dispositif en œuvre, et à qui il pouvait en vouloir suffisamment… Enya a passé deux heures à récupérer les carreaux et à désactiver les arbalètes. J’en ai profité pour enterrer le pauvre hère. Il avait de la belladone en bouche… J’en ai déduit que des lycanthropes devaient être impliqués dans cette affaire.
Nous avons pris des risques inconsidérés la nuit passée. Déjà hier, il y avait eu ces pièces d’or sur le bord du chemin, qui semblaient placées là pour nous attirer au plus profond de la forêt. Puis pendant la nuit, nous avons été attirés par ce chant. C’est vrai qu’il était beau. Trop beau pour être honnête. Mais je n’ai pas réussi à dissuader mes compagnons de quitter le camp pour en trouver la provenance. Je les ai donc suivis.
Les notes nous ont mené à une petite maison de chasseur en piteux état. A l’intérieur, nous avons découvert la créature mi-larve mi-humanoïde qui nous avait attirés jusqu’ici… A peine nous avait-elle vu qu’elle cessa son chant pour nous engluer dans une toile poisseuse, avant de se jeter sur nous… Pris dans la toile, j’étais incapable de faire quoi que ce soit. Heureusement, le charme qui nous avait amené jusqu’ici ne semblait plus actif, et mes compagnons ont promptement réagi… Au terme d’un bref combat, le monstre était vaincu. Dans son antre, nous avons trouvé quelques cocons de belle taille. La plupart ne contenaient que des animaux en état de décomposition plus ou moins avancés, mais les deux derniers contenaient des cadavres humains. Un des deux était sans doute un noble se rendant à la loge ; il portait une lettre adressée à monsieur Lazarov, le gérant de celle-ci. Après avoir fait cette découverte, nous sommes rentrés au camp et nous avons dormi…
Nous sommes arrivés à la loge en fin d'après-midi. L’accueil a été plutôt froid, les employés de monsieur Lazarov ne prétendant pas nous laisser entrer… J’ai du faire valoir mes titres et monter le ton pour que les portes s’ouvrent.
La loge est restée aussi belle que dans mes souvenirs d’enfant. Une hostellerie de luxe cachée au milieu des bois hostiles. Nous avons fait connaissance avec quelques uns des résidents ; des nobles et des chasseurs de renom pour la plupart. C’est d’ailleurs l’un d’eux, le « bien connu » traqueur de loups-garous Silvio Ariesir, qui s’est avéré être l’auteur de l’arbre piégé que nous avons désamorcé il y a quelques jours. Nous avons pris soin de ne pas mentionner ce dernier fait. Nous avons passé une soirée agréable. Très agréable en ce qui me concerne, puisque j’ai pu sympathiser avec la marquise Welgory, qui m’a initié aux subtilités de la chasse au renard…
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Cette première nuit à la Loge m’a revigoré. Après avoir demandé conseil à Pharasma dans mes prières, je suis allé remettre la lettre trouvée dans la forêt à monsieur Lazarov. J’en ai profité pour lui demander si il avait des nouvelles de Gregory et Yvan. Aucune. J’espère qu’il ne leur est rien arrivé. J’ai aussi commencé mon enquête concernant la voie des murmures, mais ni lui ni aucun de ses employés ne se souvient avoir vu passer qui que ce soit d’inhabituel ces dernières semaines.
Il semble que la majorité des pensionnaires de la loge s’apprêtent à partir pour une chasse au loup-garou. Je pense que nous allons nous joindre à eux, cela nous permettra peut-être de nous rapprocher de l’un ou l’autre pour glaner quelques informations. Je pense que le commandant Cilas Greydon, par exemple, pourrait être un allié intéressant…
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