Je n’étais guère vaillant quand je suis monté me coucher, hier soir. Je n’aurais pas cru que l’on puisse me tirer de mon lit, mais le cri poussé par Sasha ma fait bondir dans le couloir plus vite que si j’avais été attaqué par un essaim de frelons-vampires. La pauvre avait fait un nouveau cauchemar ; nous avons eu toutes les peines du monde à la calmer… Du coup, ce matin, j’étais tellement mal en point que je n’ai pas pu assister à
l’office ; J’ai demandé à Yvan de m’excuser.
Mon état s’est
progressivement amélioré dans le courant de la journée.
Nous avons passé la journée à chercher des renseignements sur l’ancienne
prison. C’est au parchemin déroulé, la librairie de la ville, tenue par
M. Goroven, que nous avons trouvé le plus de renseignements. Nous
savons maintenant que sa réputation de prison de haute sécurité
dépassait les frontières du comté et même du pays, et que l’on y
trouvait enfermés de dangereux criminels venus de très loin. Elle
n’avait d’ailleurs jamais été aussi mal fréquentée qu’a moment de sa
destruction…
Je me suis rendu au temple pour l’office du soir avec un peu d’avance.
Je voulais rattraper le temps perdu ce matin et discuter avec le père
Grimburrow. Après que je lui aie raconté les événements de la journée
précédente, ainsi que mon « rêve » étrange, il a suggéré de m’exorciser
dans les plus brefs délais. Je trouvais aussi la mesure prudente.
Entretemps, Nicolaï, qui avait passé une partie de sa journée à l’hôtel
de ville, avait trouvé des informations sur les cinq criminels les plus
réputés et les plus dangereux qui étaient enfermés dans la prison au
moment de l’incendie. L’un d’eux était surnommé l’éclabousseur ; un
érudit obsédé par le pouvoir des noms, devenu sérial killer après avoir
été influencé par une succube.
En soirée, après l’office, le père Grimburrow a procédé à mon exorcisme.
Il a procédé à l’ancienne, avec les vieux rituels tels qu’ils sont
décrits dans les manuels manuscrits du culte. Il faut reconnaître que ça
donne un aspect théâtral susceptible de marquer les esprits. Ca a un
côté didactique en somme. Par contre, c’est douloureux. Sans le
réconfort de la prière, je pense que j’aurai hurlé beaucoup plus vite,
ou que je me serais évanoui…
Emporté par le sommeil, je n’ai pu terminer mon journal hier soir. Après l’exorcisme, j’ai entendu que l’on avait découvert un « E » peint en lettre de sang sur le même monument que la dernière fois, mais je n’étais pas vraiment en état de m’y intéresser. Pendant la nuit, Sasha a à nouveau hurlé ; toujours le même cauchemar. Au matin, je lui ai suggéré de se faire elle aussi exorciser, mais la perspective ne semblait guère l’enchanter. Je lui ai assuré que déjà aujourd’hui, je ne sentais presque plus les coups de fouet, mais elle ne semblait pas convaincue.
Le père Grimburrow nous a finalement ouvert l’accès à ses archives. Mon insistance a donc été payante. Nicolaï et Sasha y trouvent de nombreuses informations sur les personnalités des autres bandits présents à la prison, sur les circonstances de l’incendie, sur le directeur de la prison et son épouse, Vésoriana. N’étant pas tout à fait dans mon assiette, je les laisse mettre de l’ordre dans tout cela sans trop m’en mêler.
Après un léger repas, nous sommes repartis vers la prison. Arrivés sur place j’ai essayer d’entrer en contact avec l’esprit de Vésoriana, qui semble étroitement liée au destin de la prison. Je pense avoir réussi à la contacter un instant, mais le lien s’est brisé a peine après avoir été établi. Je manque de pratique pour la communication avec les esprits, il faudra que je relise mes notes de cours…
Nous enfonçant toujours plus loin sous la prison, nous y avons découvert l’ancien tribunal, puis la salle d’entrainement des gardes. Plus loin, le four crématoire s’est animé lorqu’Enya s’en est approché, le brûlant légèrement. Sans ses excellents réflexes, il aurait pu y rester. Nous avons prudemment rebroussé chemin. Les lieux sont en mauvais état ; une porte s’est même effondrée après notre passage, dans une petite chapelle abandonnée remplie de toiles d’araignées… Si c’est pas malheureux !
En plus du four, d’autres objets nous ont attaqué. Dans la salle d’interrogatoire, Yvan s’est fait surprendre par une paire de menottes qui l’ont agrippé aux poignets avant qu’il ne puisse réagir. Heureusement, un sort de Sasha les a brisées après quelques instants, libérant notre frère de ses entraves. Dans la salle de torture voisine, nous avons du lutter contre des fers chauffés à blanc, virevoltant de manière fort peu naturelle à travers la pièce. Fatigués et blessés par les combats, nous décidions d’en rester là pour la journée. Enfin.
Bien qu’il fasse encore clair, je me mets au lit après avoir écrit ces lignes. Mon corps réclame du sommeil, je ne suis pas au mieux de ma forme.
Pharasma, puisses-tu écarter le mal de tes fidèles !
Le père Grimburrow nous a finalement ouvert l’accès à ses archives. Mon insistance a donc été payante. Nicolaï et Sasha y trouvent de nombreuses informations sur les personnalités des autres bandits présents à la prison, sur les circonstances de l’incendie, sur le directeur de la prison et son épouse, Vésoriana. N’étant pas tout à fait dans mon assiette, je les laisse mettre de l’ordre dans tout cela sans trop m’en mêler.
Après un léger repas, nous sommes repartis vers la prison. Arrivés sur place j’ai essayer d’entrer en contact avec l’esprit de Vésoriana, qui semble étroitement liée au destin de la prison. Je pense avoir réussi à la contacter un instant, mais le lien s’est brisé a peine après avoir été établi. Je manque de pratique pour la communication avec les esprits, il faudra que je relise mes notes de cours…
Nous enfonçant toujours plus loin sous la prison, nous y avons découvert l’ancien tribunal, puis la salle d’entrainement des gardes. Plus loin, le four crématoire s’est animé lorqu’Enya s’en est approché, le brûlant légèrement. Sans ses excellents réflexes, il aurait pu y rester. Nous avons prudemment rebroussé chemin. Les lieux sont en mauvais état ; une porte s’est même effondrée après notre passage, dans une petite chapelle abandonnée remplie de toiles d’araignées… Si c’est pas malheureux !
En plus du four, d’autres objets nous ont attaqué. Dans la salle d’interrogatoire, Yvan s’est fait surprendre par une paire de menottes qui l’ont agrippé aux poignets avant qu’il ne puisse réagir. Heureusement, un sort de Sasha les a brisées après quelques instants, libérant notre frère de ses entraves. Dans la salle de torture voisine, nous avons du lutter contre des fers chauffés à blanc, virevoltant de manière fort peu naturelle à travers la pièce. Fatigués et blessés par les combats, nous décidions d’en rester là pour la journée. Enfin.
Bien qu’il fasse encore clair, je me mets au lit après avoir écrit ces lignes. Mon corps réclame du sommeil, je ne suis pas au mieux de ma forme.
Pharasma, puisses-tu écarter le mal de tes fidèles !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire